dans les pays pauvres, à l’éducation et la formation professionnelle,

en France et dans le Monde, à destination d’adolescents et jeunes adultes atteints de maladies graves et invalidantes et vivant en situation de précarité afin de faciliter leur accès aux soins médicaux adaptés et leur vie sociale

La première valeur de la Fondation Héloïse Charruau, à partir de laquelle toutes les autres valeurs se déclinent, est d’être en faveur d’une écologie (du grec “oïkia” = maison, “logos” = parole intelligente) humaine et spirituelle, ferment de la justice et donc de la paix sur la Terre (notre “oïkia” à tous) afin qu’elle soit libérée de toute violence économique ou guerrière (grâce au “logos”).

Ecologie humaine en ce sens que toute injustice étant un terreau de frustration donc de violence, il faut y répondre ainsi, quelque soit les convictions confessionnelles, philosophiques ou culturelles :

« Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! » (Matthieu 5:6)

Ecologie spirituelle en ce sens que l’homme n’est pas un être biologique sans âme, bien au contraire :

« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.… » (Matthieu 4:4) de sorte qu’en définitive : «La paix soit avec vous! » (Jean 20:21) pour toute l’Humanité sans distinction de convictions confessionnelles ou culturelles. Ainsi notre “oïkia” sera plus “sereine”.

La Fondation Héloïse Charruau fonde sa lutte contre la précarité éducative au sens large non par l’imposition d’un système préconçu loin des réalités humaines de ses lieux d’action mais sur l’écoute des plus démunis en ces lieux dans le respect de leurs traditions spirituelles et culturelles. « Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense » (Matthieu 10:42). La Fondation Héloïse Charruau contribue ainsi à la protection de l’enfance selon les termes de la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) en particulier selon l’Article 28 de la Convention.

S’appuyant sur le témoignage de vie d’Héloïse, la Fondation créée en son nom est également mobilisée, en plus de sa lutte contre la précarité éducative au sens large, contre la précarité des jeunes de toute condition sociale atteints de longues maladies de gravité préoccupante afin de soulager leur souffrance morale, créant ainsi un environnement propice à leur guérison.

La Fondation Héloïse Charruau a conscience de ce que la première injustice est celle de la précarité éducative au sens large, analphabétisme, précarité nutritionnelle et sanitaire, intolérance, fanatisme, en bref tout ce qui résulte d’un déficit d’amour envers les autres parmi lesquels les plus démunis. Cette pénurie éducative au sens large frappe en premier lieu les enfants et parmi eux les filles parce qu’elles sont les première victimes de discriminations sociales et économiques et de violences dans le Monde. La Fondation Héloïse Charruau a pour ambition de lutter contre cette pénurie éducative au sens large en s’appuyant sur des initiatives missionnaires reconnues internationalement pour leur engagement en faveur des plus démunis dans le respect de la plénitude matérielle et spirituelle de la nature humaine sans exclusions confessionnelles ou culturelles.

La Fondation Héloïse Charruau recherche une efficacité philanthropique en ce sens qu’elle mène ses actions selon un mode de travail en « gestion de projet » avec l’aide de la Fondation Caritas France qui l’abrite financièrement et administrativement. A ce titre, chaque action fait l’objet d’une convention passée entre la Fondation Héloïse Charruau et une autorité locale reconnue par la fondation Caritas France comme gestionnaire de l’organisme local bénéficiaire des dons. Le mode de travail en « gestion de projet » se décline selon une planification des actions et de leurs financements respectifs en accord avec les parties prenantes du projet. La Fondation Héloïse Charruau agit en symbiose avec ses donateurs en ce sens qu’elle les tient dûment informés non seulement des rapports d’avancement imposés par le mode de travail en « gestion de projet » mais encore de la vie des personnes aidées dans le contexte sociopolitique où elles vivent.